Il est des philosophes, tout au long de l’Histoire, qui marquent l’Humanité de leurs empreintes.
Qu’ils aient exercé leurs talents quelques siècles avant notre ère, se nomment Platon, Aristote, ou Socrate, ayant conceptualisé la démocratie, un art certain, ou élaborés de grands théorèmes, ils ont durablement inspirés beaucoup de nos contemporains.
Traversant sans encombre les siècles jusqu’à nos jours, leurs contes métaphoriques ont été repris par bon nombre d’artistes.
Ces philosophes grecs de l’Antiquité avaient d’ailleurs parfaitement conscience de la non-réalité et de l’imagination débordante nécessaire à l’écriture de ces récits fantastiques.
Saltimbanque de la chanson française, Georges Brassens, auteur-compositeur-interprète célèbre de la fin du précédent millénaire, ne déroge pas à la règle.
En effet, lorsque les gens à la mauvaise réputation (
La mauvaise réputation) rencontrent un troupeau de jolies vaches déguisées en fleurs (
Une Jolie Fleur), passant leurs journées à s’exclamer avec effroi « Gare au gorille ! »(
Le gorille) , mourir pour des idées n’a de sens, d’accord, que si cette mort est lente (
Mourir Pour Des Idées).
Inutile d’insister.
Car, c’est bien connu, le temps ne fait rien à l’affaire.
Quand on est con… On est con (
Le temps ne fait rien à l’affaire).
Vivre heureux tel Ulysse en son temps, retournant au pays de ses vertes années, est préférable (
Heureux qui comme Ulysse).
Il est plus sage de quitter ce radeau de la méduse sans chercher à couper les têtes de serpent.
La gorgone finit, tôt ou tard, par se figer, se contemplant dans le miroir de ses prétentions.
Privilégions, d’abord, les vrais copains (
Les copains d’abord).
- Illustration de fond:
Le Radeau de la Méduse, œuvre majeure du peintre Théodore Géricault.
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