En l’an de grâce MMXXI (2021) après J.C., le Monde de la eSanté était sous la joug des légions d’éditeurs dans tout l’empire des Gaules.
En nombre dispersé, ceux-ci régnaient sur les provinces, pratiquant tant la tortue romaine que la charge barbare.
Le chaos était la règle au détriment des populations locales, des soignants et, en fin de comptes, des patients.
Pourtant, de ci, de là, des potions de Ségur avaient été distribuées en grande quantité pour palier à toutes incompréhensions et mettre fin aux belligérances.
C’est alors que de patience il ne fut plus question.
Ne souhaitant pas que ces breuvages tournent en Ciguë, depuis Lutèce, les comices concernées, Ministères, Agence du Numérique en Santé, Délégation ministérielle au Numérique en Santé et bien évidement Haute Autorité de Santé, annoncèrent Convergence.
La Grande Prêtresse, Isabelle Gibaud, avait défini les solides fondations de ce qui devait permettre l’uniformisation des mœurs, sécurisant les messages, simplifiant et rendant plus efficace encore l’envoi de messagers.
L’Interopérabilité dans sa définition la plus stricte devra être appliquée.
Au bûcher les anciens standards de missives plus ou moins respectés, personnalisés et trop souvent imposés par les castes en place.
La maitrise du feu (FHIR du nom du standard approprié le plus abouti) deviendra la base de cette civilisation moderne tant attendue.
L’ouverture d’esprit devra redevenir la norme en « Open Source », libérée de droits d’auteurs au bénéfice du plus grand nombre.
Les Ginfis et autres Zérozérosix, cherchant à nuire aux directives et/ou ne souhaitant pas mener à bien cet apprentissage afin de préserver leurs petits intérêts particuliers, ne seront plus tolérés.
En pionnier, un général qualifié et certifié en provenance des Balkans, Nemaja Milenkovic, pu prendre l’initiative.
Son bâton de pèlerin à la main, il sonda les gouvernances de provinces jusqu’alors en ordre dispersé.
Il constitua une joyeuse troupe de généreux aventuriers aux particularités aussi variées que complémentaires.
À proximité, il pu compter sur le dynamisme d’Anne Lorin, le punch sportif d’Anne Benayoune-Mafille, le sens du devoir Normand de Lucile Vaubert, et le Talent de Maël Priour.
Depuis la Réunion, le GCS Tésis, cornaqué par Julien Prugnière, auprès des utilisateur-rice-s sollicité(e)s, apporta toute la chaleur de ses équipes et leur bonne humeur engageante sur le Terrain.
Du Centre-Val de Loire, le chaman expérimenté, Dominique Pierre, fit part de son regard critique et avisé.
Le Grand Est apporta sa légendaire et froide rigueur non dépourvue de Cœurs tendres.
Dans le frima, répondant à l’appel, sous le regard bienveillant de Christophe Pompey, il n’y eu que Ludivine Pauley-Barre, étudiante du vivant (la Biologie), le duo formé de Sébastien Delot et Gilles Hereng, luttant contre le Cancer, et votre serviteur, humble barde parcourant jusqu’alors les contrées de la Santé Mentale, annonçant l’avenir mais souvent peu prophète en son pays.
Tous ces valeureux avant-gardistes n’hésitèrent pas à s’afficher et s’enregistrer à l’écran pour veiller au bien fondé de la cause.
Surtout, ils s’appliquèrent à ce que les utilisateurs pertinents, volontaires et, en quelque sorte, cobayes associés des expériences des éditeurs souhaitant justifier reconnaissance de leurs travaux, ne boivent pas calice jusqu’à lie.
Le temps passa, suivant les aléas de la vie.
Certain(e)s s’en allèrent vers d’autres cieux.
De nouveaux intrépides rejoignirent cette équipe, cet esprit, tels Meriem Maaroufi, Nicolas Riss ou Loïc Prud’homme.
Un nouveau chef de tribut Berbère aussi volontaire que plein d’abnégations prit le relai en la personne d’Alaedine Slimani.
Le mouvement était lancé, l’Histoire en marche, le collectif établi, se renforçant au fil du temps.
Les Urbanistes et autres experts en Interopérabilité, architectes des Systèmes d’Informations, prirent part à l’effort affluant des royaumes d’Occitanie (David Loupia puis Jérémie Caen), de Nouvelle Aquitaine (Florent Lachat), du Pays de la Loire (David Marques), de l’île de Beauté (Jacques-Antoine Blouin), de la Capitale (Clément Ouanhonon et sa bande) … Liste non exhaustive, veuillez m’en excuser.
Mais l’événement marquant se fit grâce au recours de nos irréductibles Bretons et de leur leader, tombé dans la marmite dès son plus jeune âge, Clothaire Delanchy.
Depuis son village rennais en l’an MMXXIII (2023), il permit l’organisation d’un événement à la fois européen et national célébrant toutes ces démarches positives.
Des Projectathons techniques et des usages, naquirent les « Vérif’Ségur » dans nos belles régions.
Mais là sont d’autres Histoires sur le bien fondé du contrôle Qualité dans l’Univers de la eSanté, qu’aucune communication intempestive ne pourra contrer.
À bientôt autour d’autres repas festifs de sangliers repus de châtaignes et non gavés de glands, les rendant ainsi bien plus succulents.
- Source
: Les « Vérif’Ségurs »